Agave de taille moyenne à grande, morphologiquement proche d’Agave weberi : rosette de 1,2–1,8 m de haut et 1,8–2,4 m de diamètre selon conditions, feuilles gris-vert à vert glauque, larges, à marges finement denticulées, se terminant par une épine terminale sombre. Inflorescence dressée très haute (plusieurs mètres) portant des fleurs jaune-verdâtre ; la rosette meurt après la floraison (monocarpie). Le comportement de rejet est variable selon les clones ; des formes en culture sont signalées comme peu ou pas drageonnantes. Agave neglecta reste rare en collection et le nom est controversé en taxonomie moderne (souvent rangé sous A. weberi).
Habitat et origine terrain
Le nom Agave neglecta a été appliqué à des populations « sauvages » observées en Floride au XXe siècle ; la plupart des flores et bases actuelles considèrent aujourd’hui ces plantes comme naturalisées (d’origine horticole) et les rattachent à Agave weberi, taxon probablement originaire du nord-est du Mexique (Tamaulipas et régions voisines), sans population indigène confirmée aux États-Unis.
Carte de répartition (origine probable de référence) map
Conditions de culture build
Exposition et lumière wb_sunny : Plein soleil à lumière très vive ; tolère la mi-ombre lumineuse en climat chaud sans excès d’arrosage.
Arrosage opacity : Économe en eau : laisser sécher entre deux apports ; quasi sec en hiver. L’excès d’humidité froide réduit fortement la rusticité.
Substrat et drainage : Substrat très minéral et ultra-drainant (pouzzolane/pumice/sable grossier ≥ 60 %). En pleine terre : planter sur butte caillouteuse pour évacuer les pluies hivernales.
Température thermostat :−12°C sur court épisode en sol très sec
Anecdote info
Le nom neglecta (« négligée » en latin) reflète l’histoire mouvementée du taxon : décrit séparément au début du XXe siècle, il est aujourd’hui le plus souvent considéré comme synonyme d’Agave weberi. Les herbiers nord-américains notent même que la « plante sauvage » de Floride est surtout connue par des observations et des spécimens stériles — une des raisons de la réévaluation taxonomique.