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Fiche descriptive – Ceraria namaquensis eco
Description de la plante local_florist
Arbuste succulent désertique à croissance lente, généralement jusqu’à ~3 m (rarement plus). Jeunes rameaux épais comme un crayon, crème à gris-jaune, portant d’abondants courts rameaux réduits (cicatrices en coussinet) d’où naissent des faisceaux de petites feuillesobovoïdes à claviformes, légèrement aplaties, env. jusqu’à 4 mm, à extrémité obtuse. Inflorescences axillaires très courtes (≤ 20 mm), 5 pétalesroses à blanc devenant parfois réfléchis. Dioïque (pieds mâles et femelles séparés).
Habitat et origine terrain
Sud de la Namibie et Nord du Cap (Afrique du Sud) : vallée du bas fleuve Orange, du Richtersveld au Bushmanland, jusqu’à l’est d’Augrabies (Gordonia). Milieux désertiques du Namib et du Gariep : affleurements de quartz, granite, schistes… Pluviométrie ~50–100 mm/an, étés très chauds (>40 °C) ; peut devenir caduc par sécheresse.
Carte de répartition (zone de référence : Lower Orange River – Augrabies, Northern Cape) map
Conditions de culture build
Exposition & lumière wb_sunny :Très lumineux à plein soleil (acclimatation progressive). La lumière forte densifie le port, colore l’écorce claire et favorise la floraison estivale.
Arrosage opacity : En période chaude : apports espacés, en laissant sécher le substrat. Hiver : quasi au sec. Éviter strictement la stagnation (sensibilité du collet).
Substrat & drainage : Mélange ultra-drainant (≥ 60–70 % minéral : pumice/pouzzolane/graviers 2–6 mm + sable grossier). Pot parfaitement percé, couche de graviers de surface utile sur sujets âgés.
Température thermostat :Peu rustique. Hivernage à 5°C mini au sec. Tolère ponctuellement une légère gelée s’il est parfaitement sec, à éviter en pot.
Conduite & multiplication : Croissance lente. En culture, greffe possible sur Portulacaria afra.
Décrite d’abord comme Portulacaria namaquensis Sond. (1862), l’espèce a été placée en Ceraria par Pearson & Stephens (1912) (C. gariepina et C. namaquensis), puis revenue en Portulacaria après révision phylogénétique de la famille des Didiéréacées (Bruyns et al., 2014). Dans la brousse du Namaqualand, l’écorce claire était détubée pour former un « manchon » souple servant à joindre deux perches afin d’atteindre des ruches naturelles — origine du nom afrikaans Namakwariem (« lanière du Namaqua »).