Succulente naine en coussin formant des touffes serrées, sans épines, basses : env. 5–7 cm de haut pour 10–30 cm de large (parfois davantage sur sujets âgés). Le tronc principal est subterrané, charnu, d’où partent des rameaux cylindriquestuberculeux aux extrémités affleurant à la surface. Cyathesjaunes, solitaires, printemps → début d’été
Habitat et origine terrain
Afrique australe : Afrique du Sud (provinces : Eastern Cape, KwaZulu-Natal, Northern Cape, Western Cape) et Lesotho. Milieux secs et rocheux (pentes, dalles, schistes caillouteux) dans les biomes Nama Karoo, Succulent Karoo et Savane. S
Carte de répartition (zone de référence : Sani Pass – Drakensberg, KwaZulu-Natal / Lesotho) map
Conditions de culture build
Exposition & lumière wb_sunny :Plein soleil à très lumineux. La lumière forte maintient un coussin compact et une floraison fiable.
Arrosage opacity : En saison chaude : arrosages espacés, laisser sécher le substrat. Hiver/repos : quasi au sec. Proscrire toute stagnation d’eau.
Substrat & drainage : Mélange ultra-drainant (≥ 60–75 % minéral : pumice/pouzzolane/graviers 2–6 mm + sable grossier). Pot parfaitement percé
Température thermostat : D’origine d’altitude : En pot, viser un hivernage à 5 °C; tolère des gelées légères et passagères bien au sec.
Ravageurs & prévention : Surveiller surtout les cochenilles. Lumière + ventilation = meilleure prévention
Anecdote & notes taxonomiques info
Publiée par P.-E. Boissier en 1860. L’épithète clavarioides signifie « semblable à Clavaria », allusion aux rameaux en petites massues rappelant les fructifications de ce genre de champignons. Deux variétés sont traditionnellement reconnues : var. clavarioides (coussin souvent légèrement bombé) et var. truncata, autrefois décrite comme espèce, plus plate et compacte, aujourd’hui traitée en variété. Noms vernaculaires : lion’s spoor (angl.), grootvingerpol, slangpol, melkpol (afrikaans). Écologie & usages : fleurs très visitées par les insectes (abeilles, coccinelles, coléoptères) ; chez les Basotho, le latex séché a été utilisé comme « gomme à mâcher » et la plante bouillie contre les pieds enflés (pratiques déconseillées en raison de la toxicité du latex).